déc. 2007

Un secret d'état doit-il être bien gardé ? ou pas forcément ?

Interview de Guillaume Dasquié par paul Amar

http://www.latelelibre.fr/index.php/2007/12/1229/

Quelques interrogations de bon sens, n'étant absolument pas de la partie, et qui me laisse bien perplexe:
Des documents" top secret" donnés "par une source" et conservés par le journaliste dans un endroit ouvert, ce qui a bien étonné les agents venus l'interroger, et on le serait à moins.

(Et si ca avait été par exemple, un fichier de personnes soupçonnées de terrorisme sur notre territoire, notre reaction indignée serait-elle la même ?)

Face à des professionnels du renseignement de la DGSE, à la menace de prison, le journaliste d'investigation a craqué, peut-être un peu rapidement, ne laissant pas le temps à toute la presse de se mobiliser, d'informer, de rappeler, et réclamer avec vigueur l'article 109 du code de procédure pénale:
“tout journaliste, entendu comme témoin sur des informations recueillies dans l'exercice de son activité, est libre de ne pas en révéler l'origine”
Mais, il y a également 2 articles du même code et qui concerne la violation du secret de la défense nationale.

Au bout du compte, la" source" a été "donnée",(on ne peut s'empêcher de penser à ce que cette personne va devenir) mais en fait, la DGSE ne voulait rien d'autre que ce renseignement, et ils l'ont eu. Et le journaliste, sous contrôle judiciaire, doit bien se tenir s'il ne veut pas se retrouver à nouveau sous les verrous.


Juste une dernière pour rester dans l'ambiance de ce nouveau gouvernement qui n'a plus ni honneur ni dignité :
Khadafi à Paris !
Encore un peu et on demandait aux enfants des écoles de faire des haies d'honneur sur le passage du colonel !!!
Quelle honte !


Encore une petite dernière pour la route.....





Comme dit un journaliste sur le site de rue89.....c'est pas Robert Badinter....Et ben, moi, je dis: ce n'est pas la même pointure.



Gagner plus: voilà la solution.



Notre grande police nationale n'arrivant plus à remplir sa mission, demande aux populations civiles de dénoncer, cafter, filmer et aider à faire condamner coupables ou innocents, peu importe.
De source bien informée, une bonne
indication peut rapporter à son auteur jusqu'à 10000 euros.
D'ou viennent les sous ?

Du coup, ces braves agents n'ont plus qu'à rester le derrière dans leur fauteuil et attendre que le téléphone sonne
Mais là, quand même à Villiers le Bel, il a fallu qu'ils se lèvent au petit matin, dans le froid, pour distribuer en catimini leurs tracts dans les boites aux lettres.


La palme revient à la sécurité publique varoise, à Toulon.
Une messagerie est mise en place au CIC, 4ème étage du commissariat central. Les varois pourront
signaler crimes et délits par internet avec la possibilité de transmettre, en pièces jointes images ou vidéos par ex. prises avec un téléphone portable.

Par contre, si vous joignez des photos à la
dénonciation, vous n'avez pas le droit de les trafiquer.
Il faudra donc former des supers keufs à
photoshop pour détecter les arrangements.
L'adresse de la messagerie figure sur la page 3 du journal - Site Var Matin- du 5/12

Mais imaginons que tout le monde se mette à dénoncer en même temps, et que, comme au temps du celèbre Armand Jammot "le standard en vienne à sauter"
Quelle vilaine idée tante victorine !

Le patron des policiers varois, J.Pierre Ghenassia, ose déclarer:
"Ce système relève d'un devoir civique, d'un devoir citoyen".
Il dit aussi:
"Notre objectif, c'est une police plus reactive, et plus efficace au service de la population".


Ce qui serait drôle (ou pas), ce serait que la police de l'Allier mette ce même système en place....pour ceux qui n'ont pas appris leur géographie, la préfecture de l'Allier c'est
Vichy !

Il fut un temps ou les policiers étaient nommés:
gardiens de la paix.
Il est loin ce temps.

Au fait, où en est l'enquête de la police des polices sur la collision de Villiers le Bel ?
La police des polices doit également enquêter sur le naufrage des comoriens, dans la nuit du 3 au 4, au large de Mayotte, et dont le bateau a été heurté par la vedette des policiers aux frontières, causant 2 mort et 33 disparus.

Si ces policiers ne savent pas conduire un bateau de nuit, il n'y a qu'à les muter à Toulon, il y a un joli travail pour eux.

Le travail de la police pourrait être respectable et respecté, mais ce qui se passe actuellement démontre qu'elle n'est plus capable d'accomplir sa mission seule.

Porte est ouverte pour d'autres idées de
dénonciations, dans d'autres domaines, où tout le monde pourrait deverser ses petites haines personnelles.

Il suffisait d'y penser.

Dernière nouvelle parue dans Var Matin le 13/12/
"INDICS CITOYENS": LE PROJET SUSPENDU.
LA DIRECTION DEPARTEMENTALE DE LA SECURITÉ PUBLIQUE DU VAR A DÉCIDÉ DE SUSPENDRE SON PROJET DE MESSAGERIE INTERNET PERMETTANT AUX CITOYENS DE SIGNALER DES DÉLITS.

IL AVAIT ÉTÉ DÉCLARÉ, PAR LA DIRECTION NATIONALE DE LA POLICE, QUE CE DISPOSITIF ÉTAIT UN MOYEN DE COMMUNICATION ( INTERDIT DE RIRE) ENTRE LE CITOYEN ET LA POLICE !