Les copains de fred

On arrive à la fin du mois.

LES COPAINS DE FRED: ON PARTAGE LE PEU QU'ON A.


Les caisses commencent à se vider. Le porte monnaie s'aplatit, les étagères du frigo se désertifient.
Avez-vous bien regardé dans vos placards ?

Et alors ? N'y a-t-il pas plein de paquets de pâtes, de riz, de lentilles, boites de conserves, sachets de purée, concentré de tomates etc.....Et je ne parle pas du congélateur, si vous en avez un.

Allez ! Il faut tout finir, pour tout renouveller en début de mois.

On peut encore manger plusieurs jours avec ce qui reste.

Le pot au feu, on le fera avec plus d'os que de viande, en ajoutant un bouillon Kub, poireau, carottes, celeri, oignon...bref, tout ce qui reste dans le bac à légumes.

On pourra faire cuire dans le bouillon filtré, de minuscules petites quenelles faites avec un oeuf battu dans de la farine et juste un peu de sel.
Pour dessert, du fromage blanc acheté au kilo, et non pas ces horribles choses gélifiées dans des petits pots individuels, plus chers et plus polluants.
Ou des pommes, crues, cuites, ou en beignets.

Les beignets c'est génial, avec très peu de matière, on produit un grand plat. C'est comme les artichauts, quand on a fini, il y en a plus dans l'assiette que quand on a commencé !!!!
Ou bien aussi, faire découvrir aux enfants le bon goût simple du riz au lait, cuit avec de la cannelle, et un peu de sucre. (au portugal, c'est un plat de fête) arroz doce, dont vous trouverez quantité de recettes sur internet.
La même chose pour de la semoule, que l'on peut améliorer avec caramel, oeufs, et cuisson au bain-marie au four.

Et pour les courses au supermarché, il faut les faire très vite, avec une liste à la main, et traverser sans flancher les longues allées de yaourts, corn flakes, et gateaux.
Et pourquoi pas un couscous sur le même principe que le pot au feu du pauvre ?
A l'origine, on n'y mettait pas tant de viande, c'était graines et bouillon avec quelques légumes.

Et pouquoi pas une bonne soupe à l'ail, (il parait que ça tue les vers ) servie sur un lit de pain grillé (pas obligé) frotté d'ail ou non, sans oublier la cuillerée d'huile d'olive.
J'avais eu la recette sur un livre de Méssegué.
Oui, c'est celui qui nous a tant fait rêver avec ses recettes et conseils d'utilisation des plantes pour consommer et guérir, je fais donc cette soupe de mémoire, qui doit rester très simple , pour respecter la tradition du terroir...du sud ouest, mais c'est pareil en provence, et ça s'appelle Aïgo-Boulido (eau bouillie).

Je fais revenir, très peu, dans un peu d'huile d'olive 7 ou 8 gousses d'ail passées au presse ail. Je verse de l'eau, au moins 1 litre, un peu de sel, moi je rajoute du thym, du laurier, et si j'ai, un peu de sauge.
On fait bien cuire pour que ça réduise un peu et que ça ait du goût.
S'il y en a qui craignent les bouts d'ails, on filtre, mais normalement non.
On casse un oeuf dans un bol, normalement on prend le jaune, mais on ne va jeter un blanc quand même, ou faire une meringue avec un oeuf !!! on verse un chouïa de vinaigre, et hop ! on verse délicatement dans la casserolle, ça fait des petits filamants, un peu comme des vermicelles.
Rien n'empêche de mettre un peu de gruyère rapé sur les tranches de pain, pour faire plus consistant.

Mais Messegué ne faisait pas tout ce tra-la-la.